Jess in Wonderland ( 12.01.10 - 14H13 )

Sujet créé pour Adriel.

Le jardin du nid d'amour. La neige avait fondu et l'herbe était toujours verte. C'était beau et c'est tout. Jessica, après avoir déjeuné, s'éait rendu dans le jardin et s'était assise par terre, les jambes devant elle. Il ne faisait pas chaud. La fraicheur n'était pas extrème. C'était légèrement agréable. La jolie brune portait ses lunettes, exit les lentilles, du moins pour aujourd'hui. Dans ce nid truffé de cameras, il fallait toujours être parfait. Et bien tampis, même avec ses lunettes, elle serait parfaite. Plus ou moins. Jessica regardait la porte qui menait au SAS. Et si elle s'ouvrait, qui sortirait ? Tout le monde à première vue, personne en réalité. Ils étaient conditionnés pour rester ici, quoi qu'il arrive. L'autorité n'était en aucun cas la police irlandaise mais Cupidon. Plutôt flippant. Et si on leur avait dit qu'ils étaient maintenant aux Pays des merveilles et que l'autorité était la Reine de Coeur. Les gens auraient-ils mit des col roulés pour éviter l'éternel " Coupez lui la tête " ? A voir. Bref, Jessica divagait tranquillement. Il ne manquait plus qu'un lapin blanc qui serait en retard et la demoiselle l'aurait suivit au bout du monde. Ou du moins, aux Pays des merveilles.

Jessica vit Adriel s'approcher avec sa couverture sous le bras, le lapin blanc ? Peut-être pas. Le garçon couvrit les épaules de la demoiselle avant de se mettre lui-même sous cette couverture. " Pensons. " Répondit Jessica d'un hochement de tête. Elle se doutait bien qu'il allait poursuivre, et dans le cas contraire, elle ferait la discussion. Mais au final, Adriel reprit la parole, faisant référence à leur discussion passée. Adriel paraissait également pensif, peut-être un peu trop, mais elle ne fit aucun commentaire.

" Psychédélique ? Je ne vois pas ce que cela peut être. " Petit sourire, avant de poursuivre. " Tu me feras écouter un jour ? " Dit-elle de sa voix douce, oubliant presque le fait que quelques instants avant, elle était chez Alice. Jessica ne savait rien de l'histoire Adriel & Alexis. Même si elle les appreciait, elle ne voulait pas se mettre entre les deux et puis, ils pouvaient bien être amis tous les trois, non ? A moins que les sentiments de Jess soient trop étranges pour une amitié... Bref, elle regardait les yeux émeraudes d'Adriel sans se lasser.

Finalement, Adriel ne poursuivit pas la discussion sur la musique. Il était apparemment indécis sur la tournure que devait prendre la discussion et Jessica préférait se laisser aller aux grés des vagues qu'Adriel produisaient. Finalement, se fut les lunettes qui trouvèrent un soudain interet pour le garçon. Soit.

" Je dois t'avouer que je ne porte pas souvent mes lentilles non plus. Mais j'ai eu des remords ce matin en me levant et j'avais la flemme de mettre mes lentilles, donc j'ai prit les lunettes. " Mais la demoiselle avait depuis le début de l'aventure déjà porter ses lentilles. " C'est sur que dans ce cas là, c'est inutile ici, ni ordi ni TV... Génial ! " Jessica n'allait pas souvent sur l'ordinateur et regardait la télévision avec modération, mais une fois de temps en temps ne lui aurait pas fait de mal. Tampis.

" En fait je ... " Grand sourire gêné. " Tu crois que Cupidon c'est le cousin du chapelier fou ? " Hum ... Pardon ?

Jessica se mit à rire en voyant la main d'Adriel devant ses yeux. Le pire, c'est qu'elle oensait vraiment au chapelier fou et à Cupidon. Etait-elle atteinte ? Peut-être. Adriel prit la parole en lui demandant qui était le chapelier fou et en évoquant des choses qui faisaient rougir. La demoiselle regardait les yeux verts d'Adriel tout en répondant.

" Le chapelier fou ! Dans Alice aux Pays des Merveilles ! Avec le lapin blanc, la reine de Coeur et genre touuuuus les autres. Le chapelier fou, quoi. " Marquant une pause, elle reprit, toute sourire : " Quelque chose qui fasse rougir ? Hum ... Je n'y pensais pas dans l'imédiat en tout cas. Et non, c'est vrai que je préfère penser au chapelier fou plutôt qu'à Brad Pitt ! D'ailleurs, c'est pas vraiment à lui que je pense quand je rougis. " Et sans plus attendre, le sang de Jessica lui monta aux joues. C'était incontrolable, malheureusement. Elle fit comme si de rien n'était et poursuivit : " Tu penses à quoi, toi ? "

Finalement, Adriel ne changea pas de sujet comme elle l'aurait souhaitée. Pire, il montra du doigt les joues rouges de la demoiselle tout en se rapprochant encore plus d'elle et la regarda d'une drôle de façon. Suite à la réplique du garçon, Jessica se mit à rire, à moitié amusée, à moitié gênée.

" Mais ... J'y ai pensé parce que t'en as parlé ! " Dit-elle pour sa défense avant de poser ses mains sur les yeux d'Adriel. " Et arrête de regarder mes joues... C'est pas juste. " Continua-t-elle d'une voix boudeuse. Finalement, elle n'enleva pas ses mains des yeux d'Adriel. Son visage n'était pas loin du sien. Se rapprochant encore un peu, il pouvait sentir le souffle de l'irlandaise sur sa joue. Enlevant seulement un doigt, elle dégagea à moitié un des yeux d'Adriel. " Tu penses à quoi, Adriel ? " Redemanda-t-elle finalement. Elle avait presque murmurer ces cinq mots, telle une gamine qui raconterait un secret à un autre enfant.

Adriel ne voulait apparemment pas parler de lui, tant pis, Jessica ne comptait pas le forcer, après tout ils n'étaient pas si proches que ça, enfin d'un point de vue non physique puisqu'à cet instant, l'irlandaise avait son visage près de celui d'Adriel qui ne manqua pas de le lui dire.

" Etrange ? N'importe quoi ! " Répondit-elle en haussant les épaules. " Et si je suis près de toi c'est pour pouvoir t'embrasser. " Dit-elle calmement et sans attendre, elle l'embrassa ... façon esquimaux. Elle frotta donc son nez froid sur celui d'Adriel. Seulement un aller-retour, le ridicule ne tue pas d'accord, mais elle ne voulait pas passer pour plus atteinte qu'elle n'était déjà. Elle recula finalement sa tête tout en riant, mais oui elle avait comprit le message, Adriel ne voulait pas de Jess et cette dernière ne voulait pas insister, juste plaisanter. La demoiselle retira finalement ses mains pour laisser le champs libre du garçon, elle plaça ensuite ses mains dans ses poches, ne sachant pas quoi faire avec.